Le site MeilleursAgents a réalisé un panorama des critères de valorisation d’un bien immobilier à l’aune de deux années marquées par les contraintes de la crise sanitaire. Cette étude est basée sur les ventes de plus de 135.000 appartements et 21.000 maisons dans les 51 plus grandes villes de France depuis le 1er janvier 2019.
Quelles sont les caractéristiques recherchées qui font augmenter les prix des logements ? Voici les principales pistes dévoilées.
La date de construction, critère majeur
L’année de construction du bien apparaît comme l’élément le plus influent sur le prix des maisons et des appartements d’après l’étude de MeilleursAgents.
Ces derniers, quand ils sont récents, bénéficient de meilleures garanties sur le plan énergétique, notamment en matière d’isolation phonique et thermique. C’est pourquoi ils se vendent en moyenne 17,3% plus cher quand ils se situent dans un immeuble datant d’après 2004, en comparaison à ceux construits entre 1946 et 1971. Mais le charme de l’ancien fait son effet concernant les immeubles construits entre 1800 et 1914 : ils abritent des logements dont le prix est 7,3% plus élevé que dans les immeubles construits entre 1946 et 1971.
Même phénomène dans le marché des maisons qui est dicté par l’attrait pour l’ancien, voire le très ancien. Selon l’état et l’emplacement de la bâtisse, le prix s’envole ainsi de 15% quand elle date d’avant 1800. Mais les maisons récentes ont aussi la côte dans la mesure où les critères d’ordre environnemental inondent désormais les aspirations des acquéreurs. Une maison réalisées après 2004, avec de bonnes performances énergétiques et en général peu de travaux à prévoir, voit donc son prix grimper de 13,4%.
La présence d’un espace extérieur
Les confinements et la période de couvre-feu inédite ont révélé le besoin prégnant de vivre en extérieur. Même si “l’exode urbain” ne revêt pas le caractère massif annoncé au cœur de la crise, celle-ci a tout de même déclenché une vague de déménagements, depuis les grandes villes vers la campagne proche et les zones littorales.
Il en ressort que si un appartement dispose d’un balcon ou d’une terrasse, son prix augmente de 10%. Le type d’extérieur pondère cette statistique en fonction de la rareté d’un extérieur dans la zone, de la disposition du balcon ou de la terrasse, ou encore de son ensoleillement. A titre d’exemple, pour un appartement de 40 mètres carrés, la présence d’un extérieur se vend en moyenne 31 300 euros de plus à Paris, contre seulement 18 700 euros à Marseille, selon Barbara Castillo-Ricco, la responsable des études économiques de MeilleursAgents. Mais l’extérieur demeure très valorisé dans les viles les plus ensoleillées : pour preuve, en sa présence, le prix augmente de 11% à Nice contre 4,7% à Rennes.
Côté maisons, l’espace extérieur fait en moyenne monter le prix de 4,5%, quand la piscine valorise le bien à hauteur de 8%.
Les autres critères retenus
L’effet tour
La taille de l’immeuble a quant à elle une incidence plutôt à la baisse, les ménages préférant les petites structures. Ainsi, si on compare avec une résidence à trois étages, le prix moyen d’un appartement chute de 10% dans bâtiment collectif de six étages.
A noter, les résidences du groupe Alday répondent à ce critère majeur puisque la majorité de nos programmes se limitent au R+2.
L’emplacement
MeilleursAgents souligne par ailleurs l’évidente incidence de l’emplacement du bien immobilier. Aussi, un appartement en centre-ville sera en moyenne 5% plus cher. Logiquement, ce critère recule à 2% pour les maisons.
Les équipements
Dans une maison, la présence d’un parking n’influe pas particulièrement (3,6%). Côté appartements, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la présence d’un ascenseur n’a pas d’effet majeur sur le prix au mètre carré d’un appartement : il s’élève d’à peine 3,5% d’après l’étude de MeilleursAgents. Plus étonnant, le panorama dressé par Meilleursagents met en évidence l’appétence pour les logements disposant de plusieurs salles-de-bain. Dans les appartements, le prix augmente de 8% quand il y en a deux. Etonnamment, l’incidence est moindre dans les maisons, avec une valorisation faible de 1,3% en présence de deux pièces d’eau.