Reconduits pour trois ans à partir de 2018, le dispositif Pinel et le Prêt gouvernemental à Taux Zéro (PTZ) sont au cœur de la politique du logement d’Emmanuel Macron. Destinés à favoriser les conditions d’acquisition dans le neuf et à stimuler l’offre locative, ils sont renouvelés avec toutefois une série d’aménagements ciblant les zones urbaines où l’offre de logement est très inférieure à la demande.
Le dispositif Pinel : recentrage sur les zones tendues
Le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel a été reconduit jusqu’à fin 2021, avec un recentrage géographique. Dès 2018, seules les zones A, A bis et B1 sont éligibles, excluant ainsi les zones B2 et C. Les zones concernées sont :
- Zone A bis : Paris et sa petite couronne.
- Zone A : Agglomérations de plus de 250 000 habitants, Côte d’Azur, Genève, etc.
- Zone B1 : Villes de plus de 250 000 habitants, certaines communes de la grande couronne parisienne, etc.
Ce recentrage vise à concentrer les avantages fiscaux là où la tension immobilière est la plus forte, afin de favoriser l’investissement locatif dans ces secteurs.
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) : soutien renforcé pour les primo-accédants
Le PTZ a également été reconduit avec des ajustements. À partir de 2018, il est recentré sur les zones A, A bis et B1, avec des conditions de financement adaptées :
- Zone A et A bis : Financement possible jusqu’à 40% du montant de l’opération dans le neuf.
- Zone B1 : Financement possible jusqu’à 40% du montant de l’opération dans le neuf.
- Zone B2 et C : Financement réduit, avec un montant divisé par deux dans le neuf.
Cette révision vise à concentrer les aides sur les zones où l’accès au logement est le plus difficile, tout en encourageant la construction de logements neufs dans ces secteurs.