Si la crise sanitaire a porté un coup d’arrêt brutal à la promotion immobilière, certaines villes et régions restent des niches attractives pour les investisseurs. C’est le cas de la métropole bordelaise, qui jouit d’une situation privilégiée, et où le marché du neuf reste très dynamique.
2019 vs 2020 : quelques chiffres intéressants
A Bordeaux, contrairement au plan national, l’année 2019 avait été particulièrement favorable au secteur de l’immobilier neuf. Avec une augmentation de 24% par rapport à l’année précédente, le premier semestre avait en effet connu un boom des ventes d’appartements neufs.
Même tendance côté réservations puisque dès le premier trimestre 2019, les réservations girondines étaient également en hausse, à hauteur de 13% pour les réservataires occupants et 34% pour les investisseurs. L’effet Covid se voit donc démultiplié par ce précédent exceptionnel.
Sur l’ensemble de l’Hexagone, d’après la FFB (Fédération Française du Bâtiment), les ventes de logements neufs auraient chuté d’un tiers dès le premier trimestre 2020. Tout comme les mises en chantier, qui ont connu dans le même temps une chute de 15%, quand le nombre de permis de construire délivrés chutait quant à lui de 20% par rapport à 2019. Il est donc intéressant de noter que le fléchissement des ventes a précédé la survenance de la crise sanitaire. Si celle-ci a tout de même eu des conséquences sur le marché de l’immobilier neuf, les véritables freins sont ailleurs…
Les freins à la construction neuve à Bordeaux
Sur ce point, les situations nationale et locale sont comparables. Si le nombre de ventes a chuté, c’est aussi et surtout parce qu’il suit toujours de près celui des mises en chantier. Or, ces dernières, ou plus précisément les mises en vente de résidences neuves à Bordeaux, ont chuté de 52% au premier trimestre 2019 par rapport à début 2018. Et elles ont encore diminué de moitié au premier trimestre 2020 !
Bien connues des professionnels du secteur, les causes de ce manque d’offre dans le neuf sont notamment liées :
– à la difficulté de trouver du foncier en milieu urbain ;
– à la lenteur de l’instruction des permis de construire, a fortiori en période pré-électorale ;
– aux recours gracieux et contentieux très courants en ville ;
– au souci de disponibilité des entreprises.
Ce n’est donc pas la Covid-19 qui a eu l’effet le plus indésirable sur l’immobilier neuf à Bordeaux. D’ailleurs, la métropole fait, malgré tout, l’objet de perspectives plutôt encourageantes.
Des perspectives optimistes
Elles tiennent d’abord à la situation géographique exceptionnelle de Bordeaux. Sa proximité avec le bassin d’Arcachon et le Pays basque, comme les deux petites heures qui la séparent de Paris en train sont des piliers de son attractivité. Sans compter sa vie universitaire, son taux d’emploi favorable (63%) et sa vie culturelle riche.
En second lieu, les annonces émanant en off du ministère du Logement concernant la prolongation des dispositifs PTZ et Pinel sont de nature à rassurer les promoteurs immobiliers quant aux futurs projets. Envisagés sous des angles plus verts et mieux adaptés aux spécificités des quartiers, ces deux leviers devraient participer à soutenir la rentabilité locative des investissements bordelais.
Si vous avez pour projet d’investir dans le neuf à Bordeaux, Robert Alday a le plaisir d’y développer un projet mixte liant logements classiques et sociaux, résidence seniors et bureaux, à découvrir ici.