En France, le logement et les charges y afférentes constituent le poste le plus important des dépenses des ménages. Parmi elles, les dépenses pré-engagées, sont définies par l’INSEE comme celles « réalisées dans le cadre d’un contrat difficilement renégociable à court terme ». Elles comprennent notamment les assurances, hors assurance-vie. Focus sur le véritable coût de l’assurance habitation selon une récente étude réalisée par le comparateur en ligne Le Lynx.
Les coûts moyens de l’assurance habitation
Le baromètre du comparateur LeLynx fixe la prime d’assurance habitation moyenne à 184 euros par an, tous types de logements confondus.
Dans le détail, voici les coûts moyens annuel de l’assurance habitation :
– assurer un appartement reviendrait en moyenne à 154 euros annuels ;
– une petite surface (entre 9 et 20 mètres carrés) neuve s’assure pour environ 87 euros ;
– un petit logement ancien (même surface), coute 91 euros d’assurance annuelle ;
– concernant les logements moyens (40 à 50 mètres carrés), la différence de prime est d’environ 8 euros par an et varie donc de 116 euros à 124 euros ;
– pour ce qui est des surfaces les plus élevées (100 à 150 mètres carrés), l’écart peut aller jusqu’à 18 euros entre neuf et ancien ;
– enfin, pour assurer une maison, la dépense annuelle s’élèverait en moyenne à 235 euros par an.
Si l’on se penche sur les écarts constatés entre immobilier neuf et ancien, on apprend logiquement que le second coûte plus cher. Ainsi, pour assurer une habitation neuve, un ménage français doit en moyenne dépenser environ 157 euros par an. Le coût augmente d’une dizaine d’euros annuels pour assurer un bien ancien. Ce léger écart s’explique par les risques de sinistres plus importants dans un bien ancien (incendie, dégât des eaux, humidité, etc.). Cette plus grande sinistralité justifie donc des primes plus élevées.
Comment varie le montant de l’assurance habitation ?
Hormis l’opposition logement neuf/logement ancien, d’autres données peuvent faire varier le montant de la prime d’assurance habitation :
– situation géographique (ville, département) ;
– type de logement ;
– nature de l’assurance habitation (MRH/PNO) ;
– surface du logement ; il est intéressant de noter que plus celle-ci est grande, plus elle influe l’écart entre neuf et ancien. Il s’accentue sensiblement en fonction du nombre de mètres carrés. En clair, la prime d’assurance grandit au fil des mètres carrés assurés.
– état général du bien (ancienneté, vêtusté) ; il fait varier le risque de sinistre et donc la prime liée ;
– valeur des biens du logement ; en toute logique, plus vous disposez de biens et équipements onéreux au sein de votre habitation, plus la prime en tiendra compte ;
– nombre de sinistres déjà déclarés lors des trois dernières années ;
– étage du bien ? Contrairement à une idée reçue, assurer un logement situé en rez-de-chaussée ou au dernier étage ne revient pas beaucoup plus cher qu’un étage intermédiaire. On pense souvent que les risques de sinistres y sont plus courants. Ainsi, il faut compter 129 euros et 133 euros pour assurer respectivement un dernier étage et un rez-de-chaussée dans le neuf. Dans l’ancien, c’est l’étage médian qui coûte le plus cher, soit 138 euros, contre 130 pour le rez-de-chaussée et le dernier étage qui abritent souvent de plus petites surfaces.