Le groupe Alday, signataire de la Charte de l’arbre à Bayonne

Le groupe Alday immobilier, signataire de la Charte de l'arbre à Bayonne 25 septembre 2024

Pour la première fois au Pays basque, une charte de l’arbre avait été adoptée par la ville de Bayonne à l’occasion du Conseil municipal du 3 juin 2021. Depuis, le groupe Alday, déjà engagé dans la protection des richesses naturelles de son territoire, est signataire de cet outil collaboratif qui vise à recenser, préserver et optimiser le patrimoine vert de la ville.  Focus sur cet engagement et ses applications dans nos projets. 

  

Qu’est-ce que la charte de l’arbre signée à Bayonne ? 

Une charte européenne de l’arbre d’agrément avait été rédigée lors du congrès européen de l’agriculture de Versailles en 1995. Signée par l’Allemagne, l’Angleterre, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie et la Norvège, elle a été le point de départ d’initiatives locales en faveur du patrimoine arboré dans ces pays. 

Une charte de l’arbre est à la fois une charte collaborative, un guide des bonnes pratiques et un outil de médiatisation. Par ces trois axes, l’outil vise à rassembler les acteurs d’un territoire autour d’un objectif commun : agir pour la protection des arbres en milieu urbain, par le biais de la gestion, de la restauration et de la protection du patrimoine vert. 

L’accord offre ainsi un cadre pour régir les relations des communes engagées avec les services VRD des agglomérations, les entreprises privées, architectes, lotisseurs, concessionnaires de réseaux, aménageurs, bailleurs sociaux et promoteurs soucieux de cette démarche 

Si des villes comme Nancy ou Lyon ont été pionnières en la matière dans l’Hexagone, de nombreuses chartes de l’arbre ont vu le jour à Roubaix, Rouen, Lyon, Paris, Aix-en-Provence, Nantes, Poitiers, ou encore Montpellier. 

C’est dans ce cadre que la ville de Bayonne s’est dotée d’une charte de l’arbre, récemment co-signée par des acteurs impliqués, dont le Groupe Alday. La ville a pris le parti de conférer à la charte une valeur contraignante en appliquant des sanctions pécuniaires en cas de dommages sur un arbre, le montant variant selon l’arbre (essence, âge, diamètre, etc.). Bayonne compte 42 % d’espaces verts, dont 13 000 arbres de 435 variétés distinctes. Parmi eux, un chêne rouge d’Amérique de plus de 150 ans (Parc Caradoc) et un Ptelea trifolia (avenue Harambillet) sont par exemple recensés comme arbres remarquables. 

 

Le groupe Alday, signataire de la Charte de l’arbre à Bayonne 

Si la charte de l’arbre de la ville de Bayonne est le socle théorique d’une démarche collective, le groupe Alday peut témoigner d’applications effective sur ces derniers chantiers bayonnais. En tant que signataire de la charte, notre équipe à, en effet, pu mettre en oeuvre les recommandations énoncées, à son échelle. 

 

Protection de l’espace racinaire vital des arbres à Paulmy 

Dans son chapitre 2 sur la protection des arbres durant les travaux, la section 4 se penche sur l’espace racinaire vital d’un arbre à préserver. Cette préoccupation s’est présentée sur notre projet des allées Paulmy, au long de la contre-allée. Nous avons donc opté pour la pose de caissons au niveau des racines des arbres existants. Ainsi, durant toute la durée des travaux sur cette partie du chantier, il est impossible de marcher, ni même de poser des outils autour des spécimens protégés. 

 

Conception du projet Xoko Ferdea autour d’un cèdre ancien 

Dès avant la signature de la charte de l’arbre, le souci souci de pérennisation des arbres existants était présent dans nos projets. Dans ce sens, un paysagiste a toujours été consulté en phase DCE (consultation des entreprises avant la phase de construction). Plus récemment, cette précaution intervient avant le dépôt de la demande de permis de construire. Le double objectif de cet examen, en amont, des espaces verts et VRD (voiries et réseaux divers), est de : 

  • recenser le patrimoine arboré sur le terrain et dans son environnement proche ; 
  • analyser ce qui est prévu en termes de plantations. 

Sur notre résidence Xoko Ferdea, dont l’étude a précédé la signature de la charte de l’arbre, cette phase a mis en exergue la nécessité de penser tout le projet autour d’un cèdre ancien à conserver. Conséquence, le projet qui consistait au départ en deux bâtiments découpés en quatre façades, a été totalement revu pour venir s’enrouler autour de l’arbre : il compte désormais sept façades.  Il en va de même pour les sous-sols qui ont été entièrement adaptés à cette exigence. 

Ces ajustements pour transformer le profil de la réalisation en faveur de la préservation du cèdre ont évidemment augmenté les coûts de construction 

 

Etude d’impact sur un espace vert environnant le projet Villa des Arènes 

Notre projet bayonnais Villa des Arènes, qui, comme son nom l’indique, est proche du quartier éponyme, fait également l’objet d’une étude d’impact en vue de préserver un espace vert proche du projet. 

 

Protection de l’environnement et du patrimoine architectural sur un projet bayonnais en cours d’étude 

Le sujet concerne ici un projet dit « tiroir », avec deux projets de construction concomitants, sur deux terrains appartenant au même propriétaire. La première réalisation est une projet de résidence neuve proche du Conservatoire, la seconde est nécessaire au relogement de l’entité propriétaire. 

Sur le premier volet, l’analyse des documents d’urbanisme a révélé un passage d’eau. Une étude préalable sur l’environnement est donc en cours avec l’APAVE pour évaluer l’impact théorique du projet sur l’environnement et les adaptations nécessaires le cas échéant.  

Le projet de relogement est, quant à lui, prévu sur un terrain proche du château de Marracq. Il nécessite également une étude d’impact, doublée d’un travail avec l’architecte des bâtiments de France pour la préservation du patrimoine, dans sa version architecturale plus classique. 

Pour ces raisons, notre équipe travaille sur ce projet depuis plus d’un an et demi et le permis de construire n’est pas encore délivré. 

  

Si la hausse des coûts de construction est une des conséquences dont il faut tenir compte pour agir en faveur de la préservation de ce patrimoine environnemental, nous pouvons également être amené à faire face à l’allongement de la durée d’instruction des autorisations d’urbanisme. Mais en tant qu’acteur important dans le développement urbain du Pays basque, nous sommes logiquement engagés dans cette démarche contraignante mais primordiale. Elle nous permettra de léguer des villes fleuries et des espaces verts préservés à notre jeunesse.