Fin 2019, les taux de crédit immobilier avaient atteint des records historiques. Après une légère hausse au printemps dernier, ils ont à nouveau baissé cet été. Ainsi, même si les banques ont durci leurs conditions d’accès au prêt, il est possible d’emprunter dans de bonnes conditions. Infos et pistes de réflexion utiles…
Les chiffres de l’Observatoire du financement Crédit Logement/CSA
La baisse est sensible mais elle n’est pas négligeable dans le contexte actuel où de nombreux foyers revoient la nature de leur projet immobilier. Plus grand, plus proche de la nature, avec balcon ou terrasse… le confinement a fait son effet quant aux exigences liées à l’habitat principal. Si vous êtes de ceux qui désirent acquérir un bien ou en changer, voici en détail des données relatives aux taux de crédit immobilier pour le mois de juillet dernier.
La moyenne du taux de crédit immobilier s’élève à 1,25%. Cela représente une baisse de 0,4% par rapport au mois de juin. Cet indicateur vaut pour toutes le durées confondues. Par ailleurs, il ne tient pas compte du coût de l’assurance du prêt. Pour rappel, le taux brut record atteint en fin d’année dernière était de 1,11%. A l’inverse, lors de la crise de 2008, il s’était envolé à plus de 5% !
A noter, cette baisse concerne les prêts accordés en juillet, soit des demandes de prêts faites environ deux mois plus tôt, à la sortie du confinement. On peut penser que les banques demeuraient alors frileuses, et ce, à juste titre… Aussi, il semble que le mois d’août soit encore plus encourageant selon les données communiquées par les courtiers en crédit immobilier qui annoncent quelques nouveaux dixièmes de gagnés.
Avez-vous une chance d’obtenir un bon crédit immobilier ?
Pour répondre à cette question, il faut avoir en tête le principe de base appliqué par les banques : la limitation des risques. Or pour la banque, le risque est l’impayé. Pour une résidence principale, il repose sur la capacité des emprunteurs à honorer les mensualités en toute situation. Pour un investissement locatif, ce risque est doublé de celui des loyers impayés. C’est pourquoi les conditions de prêt sont plus rigoureuses pour cette seconde option.
Dans tous les cas, les établissements procèdent au cas par cas, selon le projet immobilier et le profil du demandeur. Au final, le taux augmente avec le risque.
Autre donnée immuable : les crédits de courte durée sont moins chers que les crédit sur du plus long terme. Si vous pouvez vous permettre un emprunt limité à dix ans, le taux sera donc plus intéressant que si vous devez emprunter sur vingt ans. Tout dépend de votre situation professionnelle et de votre apport personnel.
De manière logique pour faire face au risque, un salarié en CDI ou un fonctionnaire seront toujours plus rassurants qu’un intérimaire ou un indépendant ! Mais cela n’empêche pas la seconde catégorie d’obtenir des prêt immobiliers. En effet, ici entre en jeu le secteur d’activité qui peut être rémunérateur, même en ces temps de crise. De même, un bon gestionnaire qui a mis de côté un petit apport personnel peut rassurer son banquier, dans la mesure où il prouve qu’il saura faire en sorte de payer ses mensualités.
Vous l’aurez compris, quel que soit votre profil, il est encore grand temps de faire une demande de crédit immobilier. Si vous disposez d’un apport de 10%, d’une situation stable qui vous permet de respecter le taux d’effort de 33% et de conserver un bon reste à vivre, foncez !
N’hésitez pas à contacter nos conseillers pour étudier en détail ces données chiffrées. Ainsi, vous solliciterez votre banquier avec un dossier solide qui mettra toutes les chances de votre côté !